RACINE INFO : L’OPC tire la sonnette d’alarme face à la résurgence des cas de Kidnapping dans le pays
Dans une note de protestation publiée ce 8 juillet et portant la signature du protecteur du citoyen Renan Hédouville, l’Office de la Protection du Citoyen (OPC) déplore la résurgence des cas de kidnapping dans le pays.
À ceux qui ne l’ont pas encore compris, le kidnapping est une atteinte grave à la liberté. Il viole tous les droits de la personne kidnappée qui se trouve à la merci de ses ravisseurs.
« On n’a pas le droit de rester indifférent face à ce phénomène cruel, révoltant qui, malheureusement, est à la hausse ces derniers jours après avoir connu une baisse considérable suite à l’opération spontanée d’auto-défense de la population poussée à bout par les exactions des bandits », s’indigne l’OPC.
L’office de la protection du Citoyen (OPC) dit attirer, une fois de plus, l’attention des autorités concernées sur le phénomène du kidnapping qui s’est implanté, depuis un certain temps, dans le pays notamment dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. Cette activité criminelle a déjà ruiné, endeuillé, traumatisé à vie un grand nombre de citoyens.
« Cette semaine, nous ajoutons à la longue liste, Pierre-Louis Opont, ancien président du Conseil Électoral Provisoire (CEP) et époux de la Journaliste de radio vision 2000 et de télé pluriel, Marie Lucie Bonhome », déplore l’OPC.
L’OPC, tout en se solidarisant avec la victime, sa famille, la corporation de la Presse et les autres victimes encore détenues, invite les autorités à tout mettre en œuvre en vue d’obtenir la libération de Monsieur Opont qui ne jouit pas d’une bonne santé.
La protection des vies et des biens du Citoyen et de la Citoyenne relève de la responsabilité de l’État
« Quand l’État ne protège pas ses citoyens des atteintes commises par d’autres, il partage avec leurs auteurs la responsabilité des torts infligés ».
Une société ne peut pas se développer sous la coupe de bandits et en dehors des valeurs universelles, notamment la protection de la vie humaine.
Bernado TINTIN