Insécurité

RACINE INFO: L’OPC réclame justice et réparation pour la population haïtienne face à la terreur planifiée et inacceptable

Dans une note publiée le 27 avril écoulé et portant la signature de Renan Hédouville, Protecteur du citoyen, l’Office de la Protection du Citoyen (OPC) dit évoquer l’article 8 de la déclaration universelle des droits de l’homme en vue de défendre la population haïtienne contre ses ennemis.

L’Office de la Protection du Citoyen (OPC) dit réitérer une fois de plus son engagement dans la lutte sans relâche pour le respect des Droits et Libertés et pour l’instauration d’une société fondée sur les principes en matière de Droits de la personne.

« L’OPC dans sa mission de défendre les principes de libertés individuelles, ne peut pas se taire face à la menace d’affrontements qui se dessinent et qui commencent à dégénérer. Aussi est-ce pourquoi l’Office de la Protection du Citoyen invite les couches saines de la société à donner une réponse légale et proportionnée aux agresseurs du peuple Haïtien », lit-on dans ladite note.

Plus loin, l’OPC mentionne que cette action est conforme à l’article 8 de la déclaration universelle des droits de l’Homme. Cet article donne droit à : »Toute personne à un recours effectif devant les juridictions nationales compétentes contre les actes violant les droits fondamentaux qui lui sont reconnus par la constitution ou par la loi ».

De plus, l’OPC déclare joindre sa voix aux milliers de nos compatriotes qui meurent tous les jours sous les attaques de bandits armés convertis en commandos et en escadrons de la mort déployés dans nos quartiers résidentiels. Du jamais vu et vécu dans notre histoire récente. La situation d’aujourd’hui objectivement dépasse largement les événements de 1991 et de 2003-2004.

Par ailleurs, l’OPC pose les conditions pour éviter les luttes fratricides qui surgissent dans le pays. « Pour que le peuple haïtien dos au mur ne pose pas d’actes illégaux, comme ses agresseurs, il est urgent de désamorcer cette bombe à retardement en présentant la situation sans hypocrisie et marchandage, comme l’ont avoué la nouvelle cheffe du BINUH Maria Isabel Salvador, le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres et le Haut-commissaire aux Droits de l’homme Volker Türk. Sinon l’histoire les jugera pour non-assistance à personne en danger, comme ce fut le cas au Rwanda en 1994 », peut-on lire dans la note de l’OPC.

Bernado TINTIN

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