RACINE INFO : Les attentes d’Ariel Henry et du Haut Commandement de la Police Nationale envers la délégation Kenyane : une déception pour la première République noire
Le Premier ministre Ariel Henry informe avoir rencontré le mercredi 23 août écoulé, à la Direction générale de la Police nationale, le Haut commandement de l’institution qui, la veille, avait eu une journée de travail avec la délégation kenyane autour du support qui va lui être apporté pour le renforcement de la PNH et son adaptation aux nouvelles formes de criminalité qui prévalent dans le pays.
« Le Haut commandement de la Police nationale, au grand complet, a effectué avec le Premier ministre Ariel Henry le débriefing de la journée de travail avec la délégation kenyane, présidée par l’ambassadeur Georges Orina, le mardi 22 aout », lit-on dans une note de presse de la Primature.
Précisons que la délégation kenyane a pris le chemin de l’ambassade américaine en Haïti dès son arrivée sur le sol. Ce qui permet de confirmer une fois de plus que cette mission kenyane fait le travail de son patron, à savoir les États-Unis d’Amérique.
En vrai, les policiers du Kenya reçoivent des formations provenant des cadres américains. C’est le même cas pour les policiers haïtiens. C’est une absurdité de demander au Kenya de contribuer à la formation des unités d’intervention au sein de la Police Nationale.
Selon les informations de la Primature, la délégation Kenyane ne sera pas là pour remplacer la Police nationale ni pour effectuer son travail, elle viendra l’aider à devenir plus performante, plus adaptée, plus en mesure de remplir sa mission de protéger et servir. Le Haut commandement de la Police déclare qu’il se réjouit que la Police haïtienne soit présente à toutes les phases de la préparation de la mission et soit dans la réflexion pour la meilleure articulation possible afin d’obtenir des résultats qui, dès les premiers moments, changeront la vie des membres de la population et leur permettront de recouvrer leur liberté de circuler et d’habiter tranquillement leurs quartiers.
C’est une honte pour la première République noire qui a pris son indépendance par les armes. Cela dit, l’élite haïtienne a, une fois de plus, oublié sa vocation d’œuvrer au bien-être du pays dans sa globalité. On dirait que la rationalité n’existe plus dans le pays.
Toujours selon la Primature, l’une demandes de la Police nationale, dans le cadre de cette aide, a souligné le Haut commandement, est la formation d’unités d’intervention au sein de l’institution afin qu’elle puisse faire face aux défis sécuritaires de plus en plus nombreux et garantir la stabilité du pays.
En toute logique, la délégation Kenyane n’est qu’une marionnette contrôlée par les États-Unis d’Amérique. Ce pays n’a pas cessé de contribuer aux grands maux du pays depuis sa première occupation en 1915.
Alors, n’est-on pas en droit de questionner le sens du patriotisme chez nos actuels dirigeants au regard de leur volonté à faire venir un force étrangère sur le sol dessalinien?
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