A mes frères de combat!
» Si gen moun nan politik la, m te fè yon bagay, m mande li padone m…Si gen moun nan politik la, ki te fè m yon bagay, m padone li »
Aujourd’hui je donne suite à ma démarche annoncée depuis quelques jours déjà, qui est celle de faire le pas de la concorde, pour qu’ensemble, nous haïtiens, puissions construire sur des bases plus humaines, une Haïti hospitalière pour tous ses enfants. Aussi, je donne vie à mon message de pardon, car c’est le bon acte à poser. Nous ne pouvons toujours faire table rase, mais nous avons l’impérieux devoir d’aplanir les différends pour marcher sans entraves vers le dialogue national.
En effet, nos divergences sur les voies et moyens pour apporter des solutions durables aux nombreux problèmes auxquels notre pays est confronté, la recherche de solutions pour changer la vie du peuple et lui offrir le bien-être auquel il à droit, nous ont séparés.
Au fil des années et de l’aggravation de ces difficultés, l’éloignement s’est creusé jusqu’à nous isoler les uns des autres; ou nous monter les uns contre les autres, pour le malheur d’Haïti.
Je ne souhaite pas m’attarder sur les opportunités de rapprochement manquées préférant par ce pas vers vous, classer une fois pour toute les malentendus, incompréhension, méfiance et défiance, pour qu’ensemble nous puissions offrir à la nation haïtienne et au monde, l’exemple de l’unité dans la diversité, indispensable pour la construction de notre Haïti.
Rwanda l’a fait après une guerre sanglante, nous aussi pouvons le faire. Il suffit de le vouloir : « Vouloir c’est Pouvoir »
Nous ne pouvons répéter l’histoire puisqu’il nous faut la dépasser, mais nous avons la responsabilité morale d’en garder l’essence. L’unité est justement la pierre angulaire de notre historique conquête d’indépendance, c’est donc elle qui me guide dans cette démarche patriotique.
L’accueil que vous donnerez à mon initiative, n’altérera en rien mon réel désir de nous voir décider dans l’unité, du destin de notre pays.
Devant mon peuple et aux yeux du monde entier, je viens de poser symboliquement, la PREMIÈRE PIERRE de la fondation de la nouvelle Haïti, avec ce simple mot, « PARDON » . Un pardon qui ne signifie pas nécessairement tort…mais qui veut tout simplement dire qu’aucun sacrifice n’est trop grand pour sauver notre pays.
Viv yon Ayiti, Lib, fyè, pwospè, granmoun tèt li !
Moise Jean Charles
Lidè Pati Politique Pitit Dessalines