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RACINE INFO : Haïti| Sécurité : Le protecteur du citoyen haïtien salue l’arrivée du Premier contingent de policiers Kenyans en Haïti

Après l’arrivée des policiers Kenyans à Port-au-Prince dans la matinée du mardi 25 juin 2024, Maître Renan Hedouville, le protecteur du citoyen, salue l’arrivée de ces 400 policiers policiers Kenyans qui sont déjà sur le sol des Haïtiens.

 

Pour lui, ce déploiement rentre dans le cadre du support apporté par le Kenya auprès des forces de sécurité d’Haïti afin de combattre la grande criminalité installant dans le pays depuis trois ans.

 

Le protecteur du Citoyen, Me Renan Hédouville, a fait savoir que cette insécurité qui fait du tort à la société haïtienne tourne autour des cas d’assassinat sur les policiers, des membres de la population civile, des personnels du droit et des journalistes; des cas de kidnapping, viols sur des femmes et la destruction des bâtiments publics, tels que les hôpitaux, les pharmacies, les universités et les écoles.

 

En ce sens, il dit espérer que les déploiements sur le terrain qui vont se faire, peut être, dans les prochaines heures pourraient fonder sur une règle de conduite bien définie entre les autorités haïtiennes et celles du Kenya, afin d’éviter des atteintes à l’intégrité physique, morale et psychologique des femmes ainsi que des fillettes. Parce que, généralement, dans certains pays les femmes et les filles sont parfois victimes lors des déploiements.

 

De plus, l’OPC dit profiter de cette occasion pour dire que les crimes spectaculaires qui ont été commis pendant les trois dernières années ne peuvent pas être placés dans un tiroir. En dépit de la présence des troupes Kenyanes qui sont déjà sur le terrain, Me Hedouville souligne que la justice a l’obligation de faire son travail dans l’idée d’identifier les auteurs, les coauteurs et les complices de plusieurs crimes perpétrés durant ces trois dernières années. Du coup, il profite de la même occasion pour préciser qu’en toute circonstance, les dirigeants haïtiens doivent promouvoir la justice en rendant justice aux personnes victimes. « La justice doit être priorisée en gardant sa position au-dessus de toute forme d’amnistie et de pardon, » souligne Dr Hedouville dans son discours.

 

Suite aux accords signés entre les autorités haïtiennes et Kenyanes, le numéro 1 de l’OPC, Dr Hedouville précise de toute façon qu’il faut avoir des règles de conduite. Mais, entre les deux autorités, il espère qu’on peut avoir des règles de conduite adoptant, généralement, de façon universelle à travers des différentes organisations internationales dont Haïti fait partie, tout en attendant une solution rapide à ce phénomène d’insécurité.

Lourdien BOUMBA

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