RACINE INFO : Haïti-Éducation: À l’occasion de la journée nationale des enseignants haïtiens, le MENFP s’exprime
Sur les ondes d’une station de radio de la capitale, le ministre de l’éducation nationale et de la formation professionnelle (MENFP), M. Nesmy Manigat, remercie les enseignants et leur demandent d’être patients et armés de courage, en ce mardi 17 mai qui marque la journée nationale des enseignants haïtiens, a observé l’agence de presse en ligne RACINE INFO.
M. Manigat remercie les enseignants pour les efforts consentis dans ces conditions difficiles marquées par l’insécurité, la vie chère et tant d’autres problèmes pour dispenser les cours. Il précise que déjà sept (7) mois de cours ont été réalisés dans le calendrier scolaire et que près de quatre (4) millions élèves continuent à apprendre grâce à ces enseignements si courageux.
Le ministre demande aux enseignants d’être patients, tout en soulignant que la situation de ces professionnels sont très difficiles. Alors, il en profite pour annoncer que cette année le gouvernement a réalisé un ajustement de salaire de 30% à 43% pour près de 30000 enseignants publics, pour lesquels il envisage beaucoup plus d’efforts.
D’après lui, le ministère travaille pour que les enseignants du secteur public puissent bénéficier des meilleurs traitements en fonction de leurs globales expériences, selon le travail qu’ils effectuent, selon le niveau de classes dans lequel ils enseignent, selon la façon dont ils encadrent les élèves, selon les autres qualités des métiers qu’ils exercent. Leurs salaires seront déterminés en fonction de leur travail, a-t-il déclaré.
M. Nesmy Manigat demande aux enseignants d’être animés de courage, tout en qualifiant ce métier comme le plus beau au monde, et que ses collègues enseignants devraient envisager beaucoup plus de formations, en cherchant d’autres compétences par exemple des compétences en langues ( apprendre plusieurs langues) et des compétences numériques pour pouvoir perfectionner ce humble métier.
À noter, dans plusieurs quartiers défavorisés où la guerre des bandes armées fait rage, les enseignants ne peuvent plus dispenser des cours et les élèves ne peuvent plus avoir accès aux salles de classes.
