Société

RACINE INFO: Des rues et quartiers haïtiens jonchés de cadavres, Ariel Henry s’en fout pas mal et agace la population

Depuis tantôt une semaine, la guerre des gangs ajoutée aux massacres de pauvres innocents par des bandits de grand chemin endeuille la population haïtienne à un rythme beaucoup plus accéléré qu’il ne l’était en 2020, en 2021 à martissant, à carrefour-feuilles et à la saline.

Si sous l’administration du feu président Jovenel Moïse, l’insouciance était l’une des caractéristiques des dirigeants de son administration à tous les niveaux, on ne s’attendait peut-être pas à cette cécité de la part du neurochirurgien septuagénaire, lui, ancien ministre sous l’administration de Joseph Michel Martelly, catapulté à la primature par ce dernier peu de temps avant la mort tragique de Jovenel Moïse. Le rejeton et le pion sûr des bandits légaux ne manque et n’a peur de quoi que ce soit, bien soutenu par Washington. Son siège semble inébranlable.

Ariel Henry ne pense qu’à son petit clan qui lui obéit sans vergogne, sans éthique ni pudeur aucune. Ils sucent à la mamelle dite dépourvue de lait, pourtant ils sucent encore jusqu’à en déchirer la chair même, pourtant sans aucun bilan ni mandat précis. Ariel laisse passer le temps. Du dilatoire. Ses promesses, sur la résolution du problème de l’insécurité en général, de la circulation sur la nationale numéro 2, sont restées lettres mortes. Il n’en parle même plus.

Ariel Henry et son équipe d’inutiles politiques ne sont toujours pas au courant des massacres, pillages, braquages, assassinats des gangs qui terrassent les quartiers de Pernier, de Torcelle, de Châteaublond, de Fatima, du boulevard 15 octobre. Il n’est pas au courant des centaines de morts déjà enregistrés à la commune de Cité Soleil ou ils s’en moquent.

Si le premier ministre haïtien ne se soucie de rien ayant rapport à la gestion de l’État ou à la population haïtienne, à chaque fois qu’un étranger meurt, dans quelque recoin du monde que ce soit, le premier ministre de Jovenel Moïse dit s’attrister. Le tout dernier cas est celui de ce matin, au cours de sa visite à l’ambassade du Japon à Port-au-Prince, pour présenter ses condoléances au personnel de ladite ambassade à l’occasion de la mort tragique d’un haut responsable Japonais; tué jusque dans l’autre continent.

Pas encore un tweet adressant les tueries à Tabarre, à Cité Soleil, pas un mot.

Le peuple haïtien est à la merci de Dieu, dans un bateau sans gouvernail aucun.

*Antoine Paul*.

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