RACINE INFO : Assaut des Gangs armés contre la Population : l’OPC dénonce le grand silence des autorités étatiques et condamne les violences des forces de sécurité nationale
Dans une note publiée ce 26 juillet, l’Office de la Protection du Citoyen (OPC) affirme que les droits de l’homme sont en nette régression en Haïti depuis la déclaration de guerre
officielle des bandits contre la Population. Les autorités étatiques semblent oublier leur mission
qui consiste à protéger la vie des citoyens, (femmes, enfants, personnes âgées), menacés par
l’arbitraire, la barbarie, la criminalité démoniaque, comme c’est le cas des nombreuses familles
chassées de leur domicile par des « Gangsters Identifiés » et opérant à visière levée.
L’OPC en ce sens, dit condamner la faible opposition déployée par les autorités responsables
face à la Guerre ouverte déclarée par des Bandits et Criminels notoires aux paisibles citoyens. Selon l’OPC, cette Guerre des gangs met en péril la stabilité, la paix, la sécurité, le développement du pays ;
elle n’épargne personne que ce soit en Haïti ou à l’étranger.
« L’OPC condamne aussi la manière forte employée par les forces de sécurité nationale, en
dehors de toute tentative de dialogue ou de médiation, pour déloger les familles massées devant
les locaux de l’Ambassade américaine en Haïti située dans la commune de Tabarre pour fuir la
criminalité, le vol, le viol, le kidnapping généralisés.
L’OPC, tout en saluant les initiatives prises par l’ancien député de Tabarre, l’honorable
Caleb Desrameaux et la Municipalité de cette commune dans le traitement de ce dossier, envoie
une fois de plus ses sympathies aux personnes prises en otage depuis trop longtemps et aux familles
dévastées », lit-on dans ladite note.
Plus loin, l’Office de la Protection du Citoyen dit inviter les autorités à agir vite en vue de mettre fin à
ce cycle de violence en adoptant des dispositions pour rétablir la sécurité, pour garantir le droit à
la vie, la libre circulation des citoyens et éviter du même coup la répétition de tels événements
regrettables devant les locaux d’autres ambassades accréditées en Haïti ou des institutions
publiques et privées.
Le retour des déplacés internes à leurs domiciles est une obligation et une responsabilité
des autorités du pouvoir central pour rompre ce grand silence d’État.
Bernado TINTIN