Le Conseiller président Leslie Voltaire rejette toute négociation avec les gangs

Dans un contexte sécuritaire toujours plus préoccupant en Haïti, le Conseiller président Leslie Voltaire a fermement rejeté l’idée de toute négociation avec les groupes armés dans le pays. Réagissant à l’engagement exprimé par le nouveau Secrétaire général de l’Organisation des États Américains (OEA), Albert Ramdin, en faveur d’une solution à la crise haïtienne, M. Voltaire a souligné que « Haïti ne saurait envisager de dialogue avec des terroristes ».
« Chaque jour, des policiers et des soldats tombent, laissant derrière eux des familles brisées. Des mères fuient leur maison, des enfants dorment dans la rue », a déploré le Conseiller président Leslie Voltaire, exprimant ainsi la douleur et la colère des Haïtiens face à la violence des gangs. « On ne construit pas la paix en pactisant avec les terroristes. Notre devoir est de défendre la mémoire des morts, la dignité des vivants et l’espoir des jeunes. »
Pour Leslie Voltaire, la priorité doit être de rétablir la sécurité publique et de renforcer les institutions démocratiques. « Haïti veut un avenir fondé sur la justice, la sécurité et des institutions fortes. C’est la voie que nous suivrons, avec ceux qui partagent cette vision », a-t-il affirmé dans une publication sur X.
Cette déclaration tranche avec les appels de certains partenaires internationaux à favoriser un dialogue inclusif, incluant parfois des groupes armés, dans le but de trouver une issue à la crise. Le Conseiller président a toutefois insisté sur le fait qu’aucune paix durable ne saurait être construite au prix d’un compromis avec ceux qui sèment la terreur dans les rues du pays.