Crise

Le CARDH alerte sur un possible effondrement de l’État haïtien face à l’expansion des groupes armés

Dans un rapport publié le 1er juin 2025, le Centre d’Analyse et de Recherche en Droits de l’Homme (CARDH) tire la sonnette d’alarme sur l’aggravation de la crise sécuritaire en Haïti. L’organisme souligne la perte progressive du contrôle de l’État sur plusieurs zones stratégiques du pays.

L’offensive lancée à Martissant le 1er juin 2021 marque, selon le rapport, le début de la dislocation territoriale. En quelques jours, les autorités policières ont dû abandonner la zone, désormais entièrement sous l’emprise des gangs. Martissant a été déclaré « territoire perdu » par les autorités en mars 2023. Depuis, 27 autres zones, dont des quartiers centraux comme Solino, Bicentenaire et Delmas 2, sont passées sous contrôle armé.

Le CARDH recense la fermeture ou la relocalisation de 102 institutions publiques, y compris des tribunaux, ministères et même la Cour des Comptes. En parallèle, 622 entités privées, dont des écoles, hôpitaux et entreprises, ont été contraintes de délocaliser. Ces zones sont désormais dirigées de facto par des groupes criminels.

Le rapport dénonce l’inaction de l’État, qui ne dispose d’aucune stratégie claire pour reprendre ces territoires. Le CARDH évoque une gouvernance en déliquescence, dominée par l’emprise croissante des gangs armés.

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