Réflexion

Et si Moïse Jean Charles avait réellement rencontré Ariel Henry comme voudraient le faire croire certains sur les réseaux sociaux, aurait-il commis un péché mortel?

_PS: Cet article est publié dans la rubrique "RÉFLEXION" et n'engage que l'auteur_

Par Michélot Oxil

Après son pèlerinage au pays des mille collines, Moïse Jean Charles a dit, au micro du journaliste Romanès Samedi, qu’il irait rencontrer tous les acteurs politiques en vue de trouver une solution haïtienne à la crise qu’il croyait trop durer. Les zélés et les haineux ont tout de suite salué cette démarche qu’ils qualifiaient de salutaire. Pourtant, deux mois plus tard, le secrétaire général de pitit DESSALINES se fait massacrer dans l’opinion par un simple soupçon de rencontre avec M Ariel Henry. Qu’il soit vrai ou faux, combattre Moïse politiquement de cette façon relève purement et simplement du mépris de la classe populaire de ce qu’incarne le paysan de Milot. Ce genre de pantomime est à présent au pied du mur, donc l’abattage médiatique à visée politique déclenché par les adversaires ne pourrait nous emmener qu’à un fourre-tout anti-pauvre, social, économique, culturel, écologique, politique où l’oligarchie corrompue et asphyxiante dirigée par des vautours ne veulent plus laisser les 12 millions de pauvres respirer.

Les victoires de la gauche militante en Amérique du Sud fait craindre Jean Charles en Haïti. Son discours pro-jeunes et en faveur des plus pauvres terrasse ceux qui privatisent l’État et l’économie nationale depuis plus de 50 ans. Comment se débarrasser d’un élément aussi gênant? Le laisseraient-ils accéder à la magistrature suprême de l’État? Pourquoi la majorité des pauvres d’Haïti font tellement confiance à un homme qui n’a pas été dans nos universités et qui se réclame du socialisme sud-américain? Les raisons d’investir des milliards de dollars pour tuer Moïse jean Charles politiquement sont multiples. Seules la maturité politique et la clairvoyance des jeunes et des plus pauvres peuvent nous aider à comprendre ce jeu macabre.

Que l’homme fort de la gauche haïtienne ait été rencontrer Ariel pour résoudre la crise, qu’il ne l’ait pas fait, ça nous est égal. L’important se trouve dans la question de DESSALINES aux mercenaires de l’Ouest : « Les pauvres, dont les pères sont en Afrique n’auront-ils rien »?

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