RACINE INFO : Haïti | Sécurité : L’ancien Ministre des Affaires Étrangères, Edmond Bocchit, exige qu’une force de maintien de la paix de l’ONU succède à la MMAS
En marge d’une note de presse parvenue ce mardi 20 août 2024 à la rédaction du journal Racine Info, l’ancien ministre des affaires étrangères Edmond Bocchit pense qu’une force de maintien de la paix des Nations Unies doit succéder à la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMAS).
« Il m’attriste de constater que malgré les efforts d’Haïti et de la communauté internationale, Haïti, mon pays est loin de connaître la paix et la stabilité politique, conditions essentielles pour engendrer le développement économique et la création de richesse », écrit l’ancien ministre des affaires étrangères d’Haïti.
« Les États-Unis d’Amérique et l’Équateur, les deux pays qui pilotent le dossier Haïti au conseil de sécurité de l’organisation des Nations Unies (ONU), doivent envisager, de concert avec le gouvernement Haïtien, une approche pour accélérer le déploiement de la Mission Multinationale d’appui à la Sécurité. Ni Haïti ni la communauté internationale ne peut tolérer la lenteur de la mise en œuvre de la MMAS », lit-on dans la note en question.
De plus, l’ancien ministre des affaires étrangères met en exergue le manque d’efficacité des policiers kenyans dans le pays. « Le nouveau gouvernement peine à rétablir l’autorité de l’État, tandis que les groupes armés deviennent plus puissants malgré la présence en Haïti de 400 policiers Kényans constituant l’embryon de la MMAS », fustige Me Bocchit.
« Haïti se doit de manœuvrer au niveau diplomatique pour inciter les cinq membres permanents du conseil de sécurité à autoriser la transformation de la MMAS en une mission Onusienne de maintien de la paix », conseille-t-il. U
Par ailleurs, l’ancien ministre souligne qu’Haïti nécessite l’appui de la communauté internationale. « Ses forces armées et sa police nationale, malgré leur dévouement, ont besoin d’un soutien fort pour rétablir la sécurité. Ceci peut se concrétiser par la mise en place d’une mission de maintien de la paix. Haïti s’écroule et ne peut plus se tenir », ajoute la note en question.
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