13 ans du Centre Ambulancier National : les employés dénoncent le manque de soutien des autorités
Le 7 mars 2025 marque les 13 ans d’existence du Centre Ambulancier National (CAN), une institution créée en 2012 pour offrir des soins d’urgence à la population, en particulier aux plus vulnérables. Depuis sa création, le CAN s’est donné pour mission d’intervenir rapidement auprès des patients nécessitant des soins avant leur transfert vers un établissement hospitalier.
Au cours de ces 13 années, le personnel du CAN s’est engagé non seulement à fournir une assistance médicale d’urgence, mais aussi à former la population aux gestes qui sauvent. Leur dévouement et leur engagement ont permis de renforcer la confiance des citoyens dans les services de l’institution.
Cependant, les employés du CAN dénoncent aujourd’hui un manque de reconnaissance de la part des autorités qui dirigent l’institution. Ils accusent ces responsables de négliger leurs efforts et de compromettre le bon fonctionnement du centre. Après huit années passées à la tête du CAN, Didier Herold Louis n’aurait pas jugé nécessaire de célébrer cet anniversaire, une décision qui, selon les employés, illustre le désintérêt des dirigeants pour l’institution.
Les employés expriment également leur inquiétude face à la gestion du CAN, qu’ils accusent d’être transformé en un instrument de profit personnel par certains responsables. Ils pointent notamment du doigt Louis Gérard Gilles et Renand Aristilde, qu’ils accusent de vouloir piller le seul centre ambulancier national du pays.
« Loin de renforcer le CAN avec du matériel adéquat et du personnel compétent, l’État semble vouloir en faire un outil de profit personnel, au détriment de la population qui en dépend », dénoncent-ils.
Malgré les défis et le manque de moyens, le personnel du CAN affirme rester déterminé à poursuivre sa mission sous la devise : « Tout ijans, tout kote, tout tan. » Ils appellent la population à rester vigilante et à soutenir leur combat pour un service d’urgence efficace et accessible à tous.
